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Association Historique de Ficheux

26 novembre 2010

RIVIERE

Superficie communale : 11,9km².

Population (2014) : 1131 habitants.

Nom des habitant(e)s : les Riviérois et Riviéroises.

Site de la commune : http://commune.riviere.free.fr

 

Blason

riviere

 

Origines

Découvertes archéologiques :

Découverte au sud du Blamont ; en creusant des tranchées en 1915, les soldats alliés découvrent un vase contenant  plus de 1000 monnaies de Tacite, Probus, Maximien, Constance etc. … Au même endroit, découvert de onze fosses contenant des tessons du Bas Empire.

Toponymie :

Rivières en 1158 – Riparia, bord d’un cours d’eau, rivage, pays environnant.

Seigneurie :
   

BRETENCOURT : le hameau est situé sur la rive droite du CRINCHON, sur la route venant de Wailly-les-Arras et allant vers Pas, laissant sur la gauche quelques maisons du Blanc Mont.

Brétencourt doit son origine ( Bretenkort en ) à une ancienne forteresse élevée sur les bords du Crinchon et se rattachant à un ancien ensemble de défenses dont faisait partie celles d'Achicourt.

En 1241, le Comte Robert d'Artois autorise Wagon à édifier la forteresse.
Au XVème siècle, le domaine appartient à la Famille de St Pol.
En 1393, Pierre de St Pol présente au magistrat d'Arras une requête dans laquelle il se plaint des dommages causés à ses "héritages" par les eaux du Crinchon.
Brétencourt passe ensuite dans la famille de Warluzel par mariage de Jeanne de St Pol avec Herlin qui meurt à la baztaille d'Azincourt en 1415.
1482, Jean de Warluzel est seigneur du lieu.
Au XVIème siècle, la famille de Warluzelle s'éteint, et au XVIIème siècle, la forteresse est ruinée.
Milieu du XVIIème siècle, Brétencourt est acquis par Philippe de Briois.
Au XVIIIème siècle, Mr Briois de Beaumetz aménage le château et sa sœur, Melle Albertine Isabelle Briois, y loge jusqu'au 1er décembre 1793. Elle sera guillotinée à Arras le 7 Juillet 1794.
En 1820, la forteresse est vendue à la famille Lallart de Lebucquière qui la démolit. Une maison plus simple lui est substituée. Elle sera achetée, plus tard, par Mr Maurice Hattecourt, puis en 1894, Mr De Clerck en devient le propriétaire.

Il semble que le plan général de ce château constituait en une enceinte polygonale avec quatre tours : deux plus importantes de chaque côté de l’entrée et deux plus petites sur le mur ouest. L’ensemble fut détruit en 1820 pour laisser place au château actuel. Une douve profonde à l’écart de celui-ci semble être le seul reste du château primitif  à l’heure actuelle.
Il y existe encore une motte féodale, elle a la forme d’un dôme d’une trentaine de mètres à la base, haute de 4 mètres, son sommet à la forme d’un rectangle de 18 mètres sur 16.

Avant la Révolution, Rivière était divisé en 6 hameaux.

     
GROSVILLE Geroldvilla (villa de giraud)
En 625, l'abbaye de Corbie est propriétaire de la terre de Brosville.
Par la suite, les religieux d'Arrouaise l'obtiennent par échange entre les deux abbayes.
La seigneurie de Grosville relève du Roi de France en sa qualité de Comte d'Artois.
Au XIIème siècle, le fief de Grosville est l'apanage du châtelain d'Arras.
En 1220, il passe dans la famille de Beauffort par mariage.
1598, Anne de Beauffort l'apporte en dot à Phillipee de Croÿ-Solre
1610, la famille de Cro

 

Le château de Grosville :

   Construit en 1674 par le chanoine Philippe Guillaume Lhoste sur les caves d'un bâtiment édifié en 1690 par son oncle François de la Charité . Grosville est une charmante gentilhommière . Son maitre d'oeuvre est André Merville , auteur également du chateau de Duisans et de l'Abbaye du Mont Saint Eloi . En 1975 Mr et Mme Hugues de Diesbach en font l'acquisition  aux héritiers du  général de Grosville .

L'accés à la cour  se fait par un portail monumental en pierres , surmonté par un fronton triangulaire dont les armoiries ont été bûchées pendant la Révolution .

La gentilhommière comporte un rez -de- chaussée et un étage sous combles mansardés . L'aile centrale est agrementée de panneaux de briques autour d'un avant -corps surmonté d'un fronton trianglaire et  deux petites ailes encadrent la cour. La toiture est en ardoise .

La façade arrrière est ornée de pilastres et s'ouvre sur un parc de 10 hectares .

L'un des joyaux de Grosville est son monumental pigeonnier construit en 1702 . Il comporte 1400 niches ; il est l'un des mieux conservé dans le Nord de la France.   

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Vie religieuse

Vocable : St Vaast.

Première mention connue desservant : Hugues Prêtre de Grosville 1251.

 

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Le village

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Guerres et Mémoires

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26 novembre 2010

RANSART

Blason

ransart

Armes de Widebien D'Ignaucourt De Treize.
De sable à la bande d'argent chargées de trois têtes de lions de gueules.

 

Origines

Toponymie :

Ransart en 1169  - Ranssart en 1329.
Avec lat sartum, défrichement.

Du romain Hrabni Exartum ou essart de Hrabun (nom d’homme).

 

Le château :

Il y avait une importante forteresse constituée en une enceinte flanquée de sept  à douze tours avec un donjon.
Le donjon s’élevait sur une colline de terre en forme de fer à cheval. Celle-ci était encore visible au XIXème siècle ainsi qu’une tour qui servait de pigeonnier. Il ne reste rien de cet ensemble si ce n’est une surélévation du terrain par rapport au sol avoisinant.

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Vie religieuse

Vocable : St Laurent.

Première mention  connue lieu de culte ou autel : Autel 1142 Église 1170.

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Le village

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26 novembre 2010

MONCHIET

Superficie communale : 274 hectares.

Population : 84 habitants.

 

Blason

monchiet

D'azur au château d'argent sur une motte du même, posé sur une rivière d'or.

 

Origines

Toponymie :

Moncella en 1169.

Mont  nom d’origine latine (Moncellum : colline) + suffixe et

 

Le château :
Il existe au sud de ce village une motte boisée, située derrière l’église, elle n’a plus d’accès direct. On devine encore les restes de fossés, un faible talus dans la pâture la jouxtant laisse à penser qu’il s’agit des restes de la basse-cour. Le dictionnaire archéologique et historique du Pas de Calais indique une «  motte très élevée, entourée de Fossés, et en dessous de laquelle il y a un puits ; ce qui fait penser qu’il a existé autrefois un château sur cette motte ».

 

Vie religieuse

Vocable : St Jacques.

Rattaché d’abord à la communauté d’habitants de Simencourt - Monchiet n’avait pas à l’origine de lieu de culte.
Eglise Saint Jacques.
Portail classique à fronton triangulaire daté de 1769.
Cloche de 1874 (nommée Amée Ludivine).

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Le village

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26 novembre 2010

LA HERLIERE

Blason

herliere

Armoiries des Imbert de La Bazeque (lieu-dit et domaine agricole des Imbert).

 

Origines

Découvertes archéologiques

A la croix de la Bazèque : trace occupation gallo-romaine.

Toponymie

Le Herlerier au XIIème siècle – Le Helliere  en 1315 – Ancien français harle, fossé.

 

Le château

On pense que la ferme de La Bazecque servait de maison forte. Pas de présence de motte ou de fossés.

 

Vie religieuse

Vocable : St Jean l'évengéliste.

Secours de Bailleulmont (détaché de cette paroisse en 1767).
Annexe de Bavincourt en 1804.

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Le village

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26 novembre 2010

LA CAUCHIE

Population : 209 habitants.

Densité : 95 hab / Km².

 

Blason

cauchie

D'argent azur pal des gueules chargé d'une chapelle d'argent.

 

Origines

Toponymie :

Calceia, 1058. Forme de pic, lat Calceata, chaussée ou route, désigne le plus souvent une voie romaine (voie d’Arras à Amiens).

Seigneuries :

1058 : Izambart de Calceaya est témoin de la charte faite à l'abbaye d'Hasnon de la villa d'Auchico.
1154 : Sire Verry El Kalchie.
Jusqu'au milieu du XVIIIème siècle, le village n'est qu'un hameau dépendant de Bailleulmont.
1789 : il existe, à l'est du village, une ferme appelée « La Hayette » appartenant à la famille de Béthune Hesdigneul.

 

Vie religieuse

Vocable : St Martin

A noter

Des origines au XIXème siècle, certains villages non érigés en paroisse sont desservis par le prêtre de la paroisse-mère ou son vicaire. Ce sont de secours ou annexes.

Bailleulmont, Bailleulval, La Cauchie, La Herlière (jusqu’en 1767) sont regroupés dans la même paroisse.

Source B.Delmaire : « le diocèse d’Arras de 1093 au milieu du XIVème siècle ». MCDHA PDC – Tome XXXI Arras 1994.

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Le village

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26 novembre 2010

HENDECOURT LES RANSART

Superficie communale : 221 hectares.

Population : 125 habitants.

 

Blason

hendecor

Armoirie des sergeant, seigneur d'Hendecourt en 1570 d 'azur à trois gerbes liées de gueules.

 

Origines

Toponymie :

Première mention connue : Hennanicurtis en 674

Hanna  nom d’homme germanique  et court (contraction latine Co-Hortis qui désigne entre autres, la cour de ferme et de là l’ensemble des bâtiments). 

Seigneuries :

189 : Jacques chevalier d’Hendecourt

Fin XIIème siècle : Gilbertus de Hendecourt

1300 : famille de Fariol

XVème siècle : famille de Guînes

1578 : Loys Ie Sergeant achète la seigneurie d’Henedecopurt les Ransart à Antoine Dhalluin

1750 : mort d’Adrien Joseph Le Sergeant, inhumé dans l’église

AN II : Louis Ignace le Sergeant monte sur l’échafaud le 10 Germinal

Le château

Deux éminences selon le Dictionnaire Archéologique du Pas de Calais : l’une à l’entrée du village du côté de Blairville, l’autre environnées de Fossés et dominant la vallée vers Hendecourt et Ayette. Au début du XVIII ème siècle, la seconde de ces buttes fut rasée et les fossés comblés.

Vers 1730 Louis le Sergeant, seigneur du lieu fait construire un château de Style Louis XIII. 

En 1878 Eugène Xavier de Diesbach achète la terre et le château à la famille Le Sergeant.

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Vie religieuse

Vocable : Sainte Marie (Nativité de la Vierge au XVIIIème siècle).

Première mention connue du culte : Autel en 1098.

Reconstruite en 1923-1926.

Chœur en Lambris.

Décor vitré réalisé par Mr Mauméjean

Deux verrières du chœur exécuté en 1937 le reste de la vitrerie est exécuté entre 1954 et 1962.

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Le village

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26 novembre 2010

GOUY EN ARTOIS

Population : 356 habitants.

Densité : 35 Hab / Km².

 

Blason

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Il existe dans l'église de Gouy en Artois une pierre portant l'épitaphe de Pierre François De Cardevacque, chevalier seigneur de Gouy qui portait d'hermine à un chef de sable, brisé d'un Lambel de Gueules.Il existe dans l'église de Gouy en Artois une pierre portant l'épitaphe de Pierre François De Cardevacque, chevalier seigneur de Gouy qui portait d'hermine à un chef de sable, brisé d'un Lambel de Gueules.

Origines

Découvertes archéologiques

Bernard Schnepp a découvert nombre d’objets de la Préhistoire sur le territoire de la commune.Mr Schnepp a reconnu trois sites contigus s’étendant sur le versant nord d’un talweg aux lieux –dits le Champ à Loup, le Champ Rouge et l’Epinette. Parmi le matériel recueilli, B Schnepp a dénombré plus d’une centaine d’outils parmi lesquels des éclats et des nucléus Levallois, des racloirs de plus plusieurs types et des pointes moustériennes.      

A l’est du village sur les lieux dits le Vieux Calvaire, Champ d’ Argent et Branquettes, fondations d’une grande villa gallo-romaine.

Au Lieux dit le Sart Chaudron, site à cheval entre Gouy en Artois et Simencourt. En 1979, découverte d’un Fanum carré avec fondations de craie. Aux Templiers découverte de fondations gallo romaines.    

Toponymie

Gogicum au XIème siècle – Goi vers 1144 – Galgiacum 1154 -1159.
Nom de personne d’origine gallo-romaine de type gaudius suivi d’une terminaison en Y réduction de –iacus, domaine de

Le château

Localisation : Le château moderne se situe à 20 mètres au sud de l’église, au chœur du village mais proche de la dernière habitation méridionale. Il est au carrefour des deux routes, l’une menant à Bavincourt, l’autre à la RN 25 (rue du château). A 120 mètres d’altitude, le château occupe le tiers inférieur d’un versant assez raide orienté nord sud et bordé sur les hauteurs par un bois.
Description
: le dictionnaire Historique et Archéologique du Pas-de-Calais explique « qu’il y avait autrefois un monticule entouré de fossés et sur lequel étaient restées quelques vieilles murailles, anciens débris d’une forteresse ». Il pourrait s’agir des bâtiments en pierres, couverts d’ardoises, des Albums de Croÿ, devant le chevet de l’église. Le plus identifiable est une tour de plan carré supportant un chemin de ronde et une toiture.
État actuel : l’ancien château a été totalement détruit par la construction d’un autre, d’époque moderne.Le château actuel construit en pierres et en briques par Pierre François de Cardevacque, décédé le 31 Décembre 1729 est en assez bon état de conservation il est entouré côté village, d’étables ressemblant à des bergeries et d’un pigeonnier pouvant dater du XIXème siècle.

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Vie religieuse

Village : Gouy en artois.

Vocable : St Amand.

Première mention connue lieu de culte / Autel : Autel 1106.

Première mention connue desservant : Evrard Doyen de Gouy (1144 -1145)

Première mention paroisse : 1306.

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Le village

 

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26 novembre 2010

BOIRY SAINT MARTIN

Superficie communale : 3.5km²

Population (2014) : 280 Habitants.

Nom des habitants : Les Boirysiens.

Densité : 80 hab/km².

 

Blason

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« D'azur à un chevron d'argent chargé sur sa pointe d'une étoile de sable et accompagné de trois besants d'or ». D'après les armes de la famille Quarré de Boiry.

 

Origines

Découverte archéologique :

Baira en 1170.

Toponymie :

Nom romain avec suffixe acum. La forme composée date de l’évangélisation (Saint Martin).

Seigneuries :

Au XVIème siècle, Jean Quarré est seigneur du Payage, laboureur, censier (1539) et mayeur (1551) à Thélus.
Famille Quarré, branche de Boiry (autre branche : Du Repaire).
Parmi les seigneurs de Boiry St Martin, notons :Anoblissement en 1627 de Charles Quarré (1639), avocat, échevin d'Arras, seigneur de Boiry St Martin, Cauroy, Farbus, Flesquières, Hersin, Kaverlies, La Vieville,  Payage, Vaulx en Izel par Philippe IV d'Espagne.
François Quarré de Boiry (1605 - 1666), épouse, en 1640, Marguerite Vanderhaegen (1692). Ils sont tous les deux inhumés dans l'église de Boiry St Martin.
Son fils, Philippe Albert (1645 - 1666), qui épouse Anne Madeleine Payen (1653-1703), est aussi grand bailly de l'abbaye royale de St Vaast.

Vie religieuse

Vocable :  St Martin.

Colateur : Personnat du lieu.

Doyenné : Croisilles avant 1789 puis Rivière au XIXème siècle.
.

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Le village

de 1914 à 1930 

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26 novembre 2010

FICHEUX

Population (2014) : 497 habitants.

Superficie communale : 583 Hectares.

Nom des habitants : Ficheusois et Ficheusoises.

 

Blason

ficheux

Nicolas Cauwet, décédé en 1693, était mayeur du Village. Dans le cimetière sur une pierre bleue, autrefois dans le mur d’une chapelle de l’ancienne église, figure son épitaphe surmontée de ses armoiries.
"D’argent à trois poules de sable, becquées et membrées de gueules et posées deux et une".

 

Origines

Découvertes archéologiques :

Aux lieux -dits l’Horbe (au Nord – Ouest du village) découverte d’une dizaine de vases et d’une statuette en bronze. En 1858 au même endroit  trouvaille de plus de 9000 monnaies. Un millier a été conservé. Les monnaies ne sont pas postérieures à Mars 293 apr. JC.Aux lieux -dits Les Crêtes Cléments (au sud du village sur le chemin de Boisleux) repérage par Archéologie aérienne R Agache d’une villa à cour rectangulaire ; un peu plus loin à l’ouest enclos et taches indéterminées.   

Avril 1858 : découverte, au même endroit, d’un vase contenant 9000 pièces de monnaie (35 kg selon Panecqueur, instituteur de Ficheux). Pas de pièces de monnaie postérieures à Mars 293 apr. JC.
Aux Crêtes Cléments villa gallo- romaine à cour rectangulaire repérée par photo aérienne et un peu plus loin à l’ouest enclos et tâches indéterminées

Toponymie :

Première mention connue du lieu :

FIXEUM Applinium en 891.
Vient de fisc terme employé par l’administration romaine pour désigner le domaine ou le trésor public.   

 

A noter 

Des origines au XIXème siècle, certains villages non érigés en paroisse sont desservis par le prêtre de la paroisse-mère ou son vicaire. Ce sont de secours ou annexes.

Selon un document, contesté d'ailleurs (Diplôme de Saint Vindicien), le Roi Thierry II de Neustrie et de Burgondie, a donné des terres à l’Abbaye de Saint Vaast dès 678.
Comme pour Berneville, Warlus et Dainville, la terre de Ficheux a fait partie de ces donations. Il est incontestable que l'abbaye de Saint Vaast a contribué à la naissance du village de Ficheux.
La mise en valeur du domaine a amené de la population (la première mention connue du lieu remonte à 898). L'abbaye a fait construire le premier édifice cultuel et, en tant que patron de cure, a nommé le premier prêtre desservant. Les moines de l'Abbaye venaient régulièrement à Ficheux.

Une puissance seigneuriale :
A Ficheux, l'abbaye de Saint Vaast occupe la principale seigneurie.
Le plus ancien document connu sur la propriété de Saint Vaast à Ficheux date de 1296 : "item ...procurares ostencu vesse d'une maison de Saint Vaast que l'on appelle Fisseu et des appartenances quelconques revenus qui elles soient, et sont les appartenances de ladite maison 300 mencaudées de terre gisant à Fisseu".
(Source : 1 J 3 BCDHA tomme XXI - 2003 - Arch. Dept. Du Pas de Calais)
Le centième de 1783 nous apprend que l'abbaye possède 315 mesures de terres soit 135 ha. Elle perçoit des droits de terrage sur 400 mesures et les deux tiers de la dîme (seigneur du clocher). L'impôt de l'église se perçoit sur les gros grains (blé, escourgeon, avoine), soit 8 % de la récolte brute.
L'abbaye dispose d'une importante ferme (appelée longtemps "Ferme de l'Abbaye") édifiée dans le village sur une surface totale de 2 ha environs. Une importante grange (comme le montre un plan de 1778) barre le fond de la cour où l'on trouve aussi un pigeonnier, prérogative seigneuriale, édifié en 1704. Outre les dépendances, la ferme de Saint Vaast possède une bergerie.
Des dynasties de fermiers se succèdent sur l'exploitation pendant des siècles.
Nous avons retrouvé quelques noms (voir série H des Arch. Dept. du Pas de Calais) : Jean de Crespigneul fermier "en la cense de Saint Vaast " en 1569, Jean Legentil en 1725, Antoine Joseph Caron à la veille de la Révolution.
Ces fermiers louent les terres à l'abbaye et perçoivent pour les comptes de celle-ci les dîmes et droits seigneuriaux. Bail accordé en 1725 : 1500 livres en pot de vin, rendage en argent : 415 livres, en blé : 240 razières, escourgeon : 30 razières, avoine : 76 razières.
Le fermier représente l'abbaye come lieutenant de seigneurie dans les affaires de la communauté villageoise.
L'abbaye, en tant que seigneur ecclésiastique, bénéficie de l'immunité en matière de justice sur le territoire du village et dispose de sergents pour faire appliquer ses directives.

Vie religieuse

Vocable : St Maurice.

Première mentionconnue lieu de culte-autel : Autel vers 1098 Église vers 1170.

Première mention connue déversant : Gauthier prêtre de Ficheux 1210

Première mention connue paroisse : 1306.

 

L'Église :

La première église connue date du XII ème siècle. En 1790 le maire de Ficheux l’estime vielle de plus de 300 ans.  En 1590 le curé du village demande à l’abbaye Saint Vaast de remplacé une verrière en « la cappelle Saint Meuriche au droit costé du chœur». Au début du XVII ème siècle, l’église est orientée sud-est ; la nef est  flanquée d’une chapelle. Le chœur est reconstruit en 1684.  L’édifice, vendu comme bien national en 1799,  sera reconstruit entièrement à son emplacement actuel entre 1841et 1844.
La Première Guerre mondiale causera sa destruction et un nouvel édifice en béton armé et briques verra le jour en 1929.
Une pierre de fondation située derrière le chœur rappelle la pose de la prière pierre le 14 Avril 1929.
Le coq sera réinstallé au sommet du clocher à 36 mètres de hauteur en Avril 1983 et des travaux de rénovation auront lieu dans les années 1990 (extérieurs) ainsi qu’en 2002 (peintures, statues)

Les vitraux :
3 vitraux dans le chœur  (1959 – L’Hotellier de Boulogne sur Mer) dont  le Pélican.
Bac côté sud : Anne D’Auray (patronne de la Bretagne).
Baptême de Jésus.

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Le village :

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Mairie École :

inaugurée le 4 Octobre 1925 (avec le Monument aux Morts) reconstruite sur le terrain qui était occupé par l’ancienne école de filles jusqu’en 1914.

Mairie-école de Garçons avant 1914                                  La mairie-école reconstruite

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Le cimetière municipal : situé jusqu’au moment de la première Guerre Mondiale à côté du presbytère (voir plan de situation) a été installé au début des années 1920 à la sortie du village (route de Blairville).

Les abreuvoirs : Il en existait 3 avant 1914 / Un situé rue de Blairville (photo ci- dessous) ; le deuxième rue de Boileux (au carrefour avec Rue Hector Bonnel) et le troisième ,qui existe encore, est situé rue d’hendecourt. 

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26 novembre 2010

FOSSEUX

Population (2014) : 143 habitants.

Nom des habitants : les Fossessois et les Fossessoises

Superficie communale : 543 hectares.

 

Blason

fosseux

Un armorial du XVIème siècle indique que les armes des seigneurs de Fosseux étaient : de gueules à trois jumelles d'argent.

 

Découverte archéologique :

Au lieu-dit. Au Fond de la Chaîne, fondations d’établissement gallo romain et autre construction à une cinquantaine de mètres.
Première mention connue : Fossels en 1141.
Le nom serait d’origine latine : Fossatum, fossoe = fossé, excavation. Or le centre de Fosseux est à 135 mètres au dessus du niveau de la mer. Un vallon encaissé appelé « vallée profonde» ou «La Cavée» sépare Gouy en Artois de Fosseux.

Toponymie :

Fossels en 1142. Latin fossa, fossé ou creux (vallon).

Seigneuries :

Une des plus anciennes baronnies de l’Artois .Un chevalier de Lanusse, sire de Fosseux fait une donation à l’Abbaye de Saint Aubert de Cambrai. Dès le XIIème siècle le seigneur du village est banneret d’Artois. Collart de Fosseux et son Frère Philippe sont tués à la bataille d’Azincourt en 1415.
Famille de Montmorency – Fosseux jusqu’en 1577 puis maison d’Hénin Liétard. Vers 1690 la terre de Fosseux devient la propriété d’Antoine Dubois de Hoves, seigneur de Duisans, membre du Conseil d’ARTOIS qui deviendra le 25 Janvier 1790, maire d’Arras.

Le Château :

Il a été construit sur les plans de l’architecte parisien Vittelard pour Ferdinand Dubois de Hoves entre 1768 et 1770. il se compose d’un corps de logis unique, double en profondeur, élevé en pierre blanche et couvert d’un grand toit d’ardoises à croupes. Une grille monumentale forgée en 1907 permet d’accéder à un grand parc qui entoure le château. 
Ferme du château avec un porche pigeonnier.

Si les Albums de Croy ne mentionnent aucun château, la motte féodale près de l’église était encore visible ainsi que la trace des fossés entourant le donjon en 1980. (Source : Guide Kronenbourg du Nord Pas de Calais, André Gamblin, 1980).

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Vie religieuse

Vocable : Saint Nicolas.

Première mention connue lieu de culte -autel : Autel 1142.

Première mention connue desservant : Sire Nicolas prêtre de Fosseux en 1219.

Première mention connue paroisse : Fin XIIIème siècle.

L’ancien édifice avait été construit en 1540. L’édifice a été reconstruit vers 1770 par Dubois de Fosseux. Elle fut vendue et détruite pendant la Révolution en 1796. Seule la tour subsista. La nef et le chœur ont été reconstruits en 1844-1845.
La cloche datant de 1770 est classée Monument Historique

 

Le village

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13124649_1009797282444682_1506139476963151559_nClaire Chambéry, Secrétaire.

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