Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Association Historique de Ficheux

4 juillet 2011

MERCATEL

Superficie communale : 580 hectares

population (2014) : 642 habitants 

nom des habitants (es) : les Merlecastelois et les Merlecasteloises.

Site de la commune : http://www.mercatel.fr/public/

 

Blason

600px-Blason_Mercatel

 "D'or à la barre de gueules chargée de trois oiseaux d'or posés à plomb accompagné en chef d'un château donjonné aux tours couvertes de gueules et en pointe d'une croisette ancrée du même".

 

Origines

Découvertes archéologiques :

A la sortie Nord-Est du village vers Neuville Vitasse, villa gallo-romaine à galerie de façade et deux pavillons d'angle, dont l'habitat principal à 24 mètres de long, révélée par l'archéologie aérienne ( Roger Agache) .

A la briqueterie , villa gallo-romaine révélée lors des travaux du TGV. Fossés de la Tène III et au moins quatre bâtiments. 

Toponymie :

1 ère mention connnue Merlecastel en 1098 

 

Les seigneurs :

Le Fief de la Motte : il remonte au début du XVème siècle . Vers 1500 :"dénombrement au nom de lad damoiselle ( Marie Losson ) du fief noumé de la motte se consistant en XXL II mesures de près séans en deux pièces au toir de mercastel" (ADNord , B 14120 , F°6v°)

Au XVIIIème siècle le fief de la motte existe encore : "le fief et seigneurie vicomtière de la motte consistant en neuf mesures , une boistellée de terres en deux pièces" ( ADN n B 16371) . En Janvier 1766, Jacques Augustin le Roux sert un dénombrem,ent de fief consistant en 7 mencaudées de terre ecclisé du fiedf de la motte situé à Mercatel (AD PAS DE CALAIS, 1 J 1152/22)

 

Famille patronymique :

En 1285 Jean de Melcastel témoigne d'un don en aumône par Pierre Pouchin à l'Abbaye de Saint Vaast (ADPDC, H 218).

En 1300 Camus de Mercatel et en  1316 Eustache et Jean de Mercatel (AD PDC  H 1040 et H 2082 ).

Rien ne semble désigner ces personnages comme seigneurs de la Motte.

 

Vie religieuse 

Vocable : Saint Léger 

Première mention connue ( autel , église , paroisse) : autel en 1098 , église appartient à l'abbaye Saint Vaast en 1170

Doyenné : Croisilles avant 1789 , Rivière au XIXème siècle 

L'église :

Au début du XVIIème siècle l'église présente une grosse tour carrée (romane?) avec étage des cloches éclairé sur la façace visible par trois fenêtres, chemin de ronde, toît très plat et nef de trois travées .Choeur plus bas et plus étroit que la nef . En 1615 (cité dans l' Epigraphie du Pas de Calais , Tome VIII, ) l'église avait "quatre verrières au coeur ladicte église et à les deux chapelles à costé ....Ala première verrière mainc droicte , y sont les pourtraicts les armes des ducs de Bourgogne .. Et la verrière des fons y est escrpit : "cette verrière a donnée Maistre Boucher , prestre , curé propriétaire de Mercastelle requerant ceux quy le voivant de prier Dieu pour Luy . L'an Mil six cens et ung , 1601 .. Y étant pourtraict le baptesme de Jésus Christ au fleuve le Jourdain"    

Selon l'Epigraphie : tour du XVème et XVIIème siècle 

Eglise reconstruite en 1767

1853 -1854 : restauration de l'édifice (architecte: Carré): démolition et reconstruction de la voûte en plafond de la nef . Contruction d'une tribune en 1883 .

Eglise détruite pendant la 1 ère Guerre mondiale . Réception des travaux le 21 Février 1932. La cloche fournie par la société Wauthy de Douai pèse 890 Kg . Edifice garnit de 10 vitraux commandés à G Janin par l'abbé Delbey en 1931.  

 

L'église en 1914 (collection privée) :

 

1

 

Intérieur de l'église avant 1914 (collection privée) :

2

 

Eglise et mairie -école reconstruites après la Grande Guerre (collection privée) :

3

Publicité
Publicité
1 janvier 2011

MOYENNEVILLE

Superficie de la commune : 650 hectares.

Population (2014) : 272 habitants.

Nom des habitants (es) : les Moyennevillois et Moyennevilloises.

 

Blason

600px-Blason_Moyenneville_62

Partie 1) d'argent à la vierge de carnation tenant l'enfant Jésus du même, tous deux auréolés et vêtus d'azur , l'enfant tenant un sceptre fleurdelysé du même au

Partie 2) fascé de vair et  de gueules de six pièces.   

 

Origines 

Toponymie :

Medonivilla en 680

 

Seigneurs :

Données Historiques :

674 : le Chapitre d'Arras posséde plusieurs manoirs et terres labourables (Dipôme de Saint Vindicien)

XIème siècle : la seigneurie principale et la dîme appartiennent à l'Abbaye du Mont  Saint Eloy (confirmation par l'évêque Lambert le 21 Octobre)

1106: Joducus de Mediana-villa cité comme témoin des seigneurs de Vitry , d'Hamelincourt ...

XVIème siècle : famile de La Salle qui exerça des charges municipales à Arras. En 1534 Eustache de La Salle, seigneur de La Tour , Moyenneville , Mercatel est reçu bourgeois d'Arras le 30 Octobre. Il se maria trois fois.   L'un de ses fils Pierre épouse Marie Briois , dame de Beauraing n fille d'Antoine ,seigneur de Beauraing et Terramesnil . 

1569 : l'Abbaye d'Avesne les Bapaume  possède une seigneurie ( AD Pas de Calais ,Centièmes)

XVIIème siècle : famille de Jonglet . François Bernard de Bryas Royon épouse Jeanne Jonglet , fille du seigneur de Moyenneville . 

En 1780 : un sieur Doncle est mentionné comme seigneur 

 

Vie religieuse 

L'église en 1914

 

1

 

 

Le Village avant 1914 

Mairie -école (collection particulière) :

2

 

La place (collection particulière) :

3

 

Le village après la Grande Guerre

La vie dans les baraquements provisoires (collection particulière) :

4    5

1 janvier 2011

WANQUETIN

Superficie communale : 1018 hectares.

Population (2014) : 722 habitants.

Nom des habitants (es) : les Wanquetinois et Wanquetinoises.

Site de la commune : http://wanquetin.fr/

 

Blason 

blason

 "D'or à la croix fleurdelysée de gueules à la cotice d'azur brochant sur le tout"

 

Source locale : Bayart E - Wanquetin à travers les siècles ( dactylographié ,238 p , 1981 ) 

 

Origines 

Découvertes archéologiques :

A la Maladrerie , fondations gallo- romaines - Au Chemin vert : fondation en silex et tessons 

Au lieu-dit : Jérusalem , à 200 m du village sur la route d'Arras, cimetière mérovingien exploré partiellement par Ledru et Terninck puis fouillé par Cotel en 1893. Découverte de 350 tombes souvent couvertes de gros grès creusés à 1 m ou 1m50 de profondeur sur une pente exposée au midi. Mobilier: une lance à ailerons , une quinzaine de vases annelés et décorés en zigzag .. dix haches , une cinquantaine de fer de lances ,une paire de boucles d'oreilles en or, six colliers en pâte de verre, une centaine de vases en terre, un anneau avec inscription  MENI /NI TVI etc...

Toponymie :

Wanquetino en 1070 de Wanga= mot saxon 

 

Seigneurs :

Le premier seigneur est connu vers la fin du XIème siècle . Au XVIème siècle la maison de Habarcq possède le château et ses dépendances .  En 1682 , les biens de Wanquetin son vendus au profit d'Anthoine Blin .

Au XVIIème siècle il existait  quatre seigneuries: le Chapitre d'Arras , seigneur du clocher ; le fief d'Arconval à la famille Mullet ; le seigneur d'Achiet le Petit , Jacques Mullet successeurs des famille de Wanquetin ; le sieur Le Maire , officier dans l'armée espagnole de Philippe IV .

Le chateau : 

"Lors de l'invasion par les troupes de Henri IV , l'église fut incendiée . Les habitants la rebâtirent ainsi qu'un fort afin de s'y réfugieren cas d'alerte . De ce fort partait un souterrain qui fut mis à jour en 1926" (ibid Bayart E ) .

Il y a une rue du Château avec un ensemble chateau- ferme-chapelle datant de 1831 avec colombier très haut  

 

Vie religieuse 

Première mention connue du culte : autel en 1012-1051 et mention du mot paroissse en 1306  

L'église :

Vocable : Saint Martin

Elle fut incendiée pendant la Guerre de Trente Ans en 1635. Si la tour porte l'inscription 1733 mais la partie la plus importante de celle-ci date  de 1821. Clocher conservé et daté par quatre pierres de 1759.  Cloche de 1663 avec mention DENISE-ANNE. Deux cloches ont été supprimées en 1793. La première se nommait JEANNE-ANTOINETTE dont le parrain était messire Antoine de Créquy , chevalier de Raimbeauval et la marraine Jeanne de Berch et la deuxième NOELLE MARIE avec pour parrain Noël Fouqier, seigneur de Hauteville et pour marraine Marguerite Sergent. L'église est vendue comme Bien National à la Révolution au sieur Wallé d'Arras qui la fait démolir .En 1819 le conseil municipal décide de  faire reconstruire l'église. En 1821, Louis Joseph Moncomble , maçon à Wanquetin, est délégué pour mener les travaux. "L'église aura vingt quatre mètres de longueur sur 6 mètres de largeur" (devis descriptif des travaux) . Une sacristie est construite en 1864 et le choeur est pavé de marbre en 1870 .  

 

Les Protestants :

Ils seraient arrivés à Wanquetin en 1535 -1540 . C'étaient des ouvriers du bâtiment qui fuyaient les persécutions à Arras  . Au début du XIXème siecle les Protestants n'ont pas de lieu de culte . Le dimanche ils se réunissent chez l'un des Anciens . Il adresse une pétition au prefet le 11 Décembre 1821 pour obtenir l'utorisation de construire une maison de "prière". Une souscription ouverte dans le village produit la somme de 2216 francs . Les Protestants se chargent de la construction. Les uns font les charrois de matériaux tandis que les autres établissent les fondations du bâtiment et élèvent les murs. Le terrain a été donné par une paroissienne , Mme Vve Place . L'édifice est terminé en 1828 . Il sera endommagé en 14-18 . 

1 janvier 2011

BEAUMETZ-LES-LOGES

Superficie communale : 498 hectares.

Population (2014) : 965 habitants.

Nom des habitants : les beauméziens et beauméziennes. 

Site internet : http://www.beaumetzlesloges.fr/

 

Blason 

le_blason

"de gueules aux trois gerbes de blé d'or liées de sable , à la bordure aussi d'or chargée de sept tourteaux du champ."

 

Source : Jean Claude Dausse "Balade autour de mon clocher", Imprimerie du Chateau Beaumetz les Loges, 2006.

 

Origines

Archéologie :

Important gisement du Paléolithique inférieur (+ de 80 000 ans av JC ) comprenant 600 pièces dont 250 outils en silex taillé ou éclaté- Site : Briqueterie abandonnée non loin de la RN 25 et de l'antique voie romaine. Fouilles effectuées entre 1970 et 1980.

Poteries des 1er et 2ème siècles découvertes sur le même site.

Le nom de Beaumetz dérive de "beau manoir-ferme" en gallo-romain (bellum mansum, Bellus mansus puis Bello manso en bas latin).

 

Les seigneurs :

Ils apparaissent dès la moititié du XIIème siècle dans la confirmation du pape Adrien IV en 1154/1159 de l'église d'Arras dans ses autels et revenus. "Rogero de Bellomanso et heredi ejus" se sont injustement saisi "des novales, justices..." à Basseux (A de Loisne, Cartulaire du chapitre d'Arras, acte 28)

1189 :" Balduini de Belmeis" témoigne à côté de Gérard de Ransart d'un accord entre le Sire de Carency et l'Abbaye Saint Vaast à propos de Servins en Gohelle ( R Fossier , Chartes et coutumes de Picardie , acte 30) 

Balduinus de Belmes est homme-lige de Saint Vaast et Rogeri de Bellomanso propriétaire d'une domus (Van Drival )

1209: "Sigerus dominus de Bellomanso" vend à l'église  d'Arras de Basseux le quart de Basseux dont il a usurpé les droits

1226: Siger et son frère Roger témoignent pour confirmer la dîme de Bavelincourt à l'Abbaye de Mareuil (DHA)

1258 : Gilles de Boisavesnes vend à l'abbaye de Saint Vaast tous les droits de dîme qu'il possède notamment à Beaumetz (ADPDC , H2429)

13ème siècle et siècles suivants : la terre de Beaumetz passe successivement aux familles de Habarcq , de Beauffort , et de Croy 

1747 : Adrien Joseph Mullet étant mort sans enfant , la seigneurie échoit à François Albert de Briois , avocat général au Conseil d'Artois .La famille Briois est issue de paysans aisés avant le XVIème siècle (laboureurs) dans la région Hannescamps-Souastre . Ils deviennent ensuite artisans puis marchands et admis à la bourgeoisie d'Arras dès 1540. L'un de ses membres devient échevin (Phillipe François en 1666/1670). En 1694 les Briois sont annoblis par achat d'une charge  (secrétaire du Roi en la Chancellerie près le Parlement de Flandres) .  

Le dernier seigneur est Bon-Albert Briois de Beaumetz, chevalier , né le 24 Décembre 1759 , Premier président au Conseil d'Artois. il devient député à l'Assemblée Constituante en 1789. Forcé d'émigré en 1792, il meurt à Calcutta en 1800.  

 

1

 

Le Château :

Avant le XVIIIème siècle

Vestiges :

Type : Motte ?

Localisation ( cadastre 1981): section C , parcelle 391 

le "château" est implanté sur la bordure nord du centre ancien, à 200 mètres au sud de l'église et à l'extrémité de la rue du Tram Hau. Le terrain, incliné vers le nord , est ceinturé par un bois qui le sépare de la voie romaine Amiens-Arras à 500 mètres au nord .

Description : le cadastre napoléonien indique le site  par la forme ovale du parcellaire (75 mètres sur 50 mètres) . Aucune description n'est possible . Ce devait être une motte avec une tour (?).

Particularité : sur le pourtour du vieux centre, on distingue une ceinture trapézoïdale large d'une soixantaine de mètres: elle correspond au mur et aux fossés d'une enceinte villageoise .

Etat actuel : site détruit; c'est une vaste prairie

Données historiques: en 1290 le château est cité en tant que tour :"chest cou que Bauduins sires de Biaumés en Artois , esquyers tient de très haut et très noble prinche mon signeur d'Artois, chest assavoir que li fdis Bauduins entient les crestiaux de le tour de Biaumes seulement. Et se li dis Bauduins en tenoit plus si veut il kil amende..." (AD NORD, B 1594, dénombrement des fiefs tenus de la castellenie d'Arras) 

C'est le seul document en possession. Le site a peut-être été détruit ou abandonné précocement.

 

Le château des Briois de Beaumetz :

Quand Francois Albert Briois hérite de son cousin Adrien Joseph de Mullet du Petit Rieux, le château n'est qu'une simple résidence de campagne ; un manoir à un corps de logis  fort simple entre cour et jardin avec quelsques avenues . Les Briois en fait habitaient leur hôtel particulier à Arras.. Vers 1760 François Albert fait ériger un chateau neuf à 3 corps. A noter qu'en 1779, la famille Briois possède 538 mesures sur Beaumetz les Loges soit 53,21 % du territoire.

 

Le château avant 1934 :

Il dressait son élégante façade classique à deux niveaux en pierre blanche de pays, encadrée de deux ailes basses à balustres et percée d'innombrables et hautes fenêtres à volets. Trois hauts toits d'ardoises le surmontaient, égayés de fenêtres à la Mansard. 

116751473

source :JC Dausse "Balade autour de mon clocher"

 

Le Chateau après 1934 :

Cette demeure qu'habitait à cette date Etienne de Resnes et  sa soeur la baronne Marguerite de Villequier, est la proie des flammes un soir d'hiver de Janvier 1934.toutes les archives périssent  dans l'incendie . Le chateau de la photo est reconstruit en 1934-1937. 

2

 

Vie Religieuse 

Vocable : Saint Michel 

Première mention connue ( autel , église , paroisse) :1176-1181 

Eglise-mère : Simencourt ( en 1154 le Chapitre Cathédral d'Arras possède l'église de Simencourt avec Beaumetz)

Doyenné : Pas puis Rivière au XIXème siècle 

 

L'église 

Le clocher-porche planté en avant de la nef, épaulé de deux contreforts à quatre retraites talutées, possède les caractéristiques du style artésien. Tour quarrée, massive et sobre percée de quelques meutrières et de quatre baies supérieures avec abat-sons. Flèche pyramidale. La tour remonte à la seconde moitié du  XVème siècle (écu écartelé de Jean IV de Beauffort et de sa femme Marie de Lannoy, seigneurs de Beaumetz). Portail en anse de panier frappé de l'écusson.Tourelle hexagonale sur la façade Nord.  L'ensemble ressemble à une tour fortifiée féodale.

Si la tour résista aux assauts de soudards d'Henri IV, lors du siège d'Arras en 1597,  le choeur et la nef, incendiés furent plus longs à réparer (XVIIème siècle ). La nef et le choeur fiurent rebâtis en 1759.

L'intérieur : la voûte d'origine, en carène de bateau renservée, a été remplacée en 1929 par une voûte en staff . Nef simple et claire constratant avec l'élégance du choeur beaucoup plus sombre. Le choeur est un ensemble homogène du XVIIIème siècle. L'écu des Briois de Beaumetz, orne la clef de l'arc triomphal qui sépare la nef du choeur et atteste de l'aide de cette famille à la reconstruction et à la décoration de l'édifice.   

 

L'église de Beaumetz aujourd'hui (collection privée) :

116727111

 

L'église en 1900 ( collection privée)

116673793

 

Le cimetière en 1900 (collection privée)

116673758

1 janvier 2011

AGNY

Superficie communale : 605 hectares.

Population (2014) : 1942 habitants.

nom des habitants(es) : les Agnignois et Agninoises.

Site de la commune : http://www.agny.fr/

 

Blason 

600px-Blason_de_la_ville_d'Agny_(62)_Pas_-de-Calais-france

"Contre- vairé d'or et d'azur". La Commune en adoptant ce blason a ajouté une couronne murale à trois tours pour rappeler la monarchie et la croix de guerre 1914-1918 qui a été attribuée à la commune en 1920. Elles sont flanquées d'oeillette et de colza symbolisant l'activité économique d'hier.  

 

Origines 

Découvertes archéologiques :

Au XIXème siècle découverte de tombes avec vases que Terninck date du IIIème siècle.

Entre les Vingt -deux et le Riez , photographie aérienne montre des traces d'enclos enchevêtrés, dont la datation ne peut être précisée.

Toponymie :

Aigni en 1171.

 

Les seigneurs :

La Motte : localisation inconnue. Le village est implanté sur le versant droit du Crinchon à l'écart des eaux. Aucune description précise connue . La gouche des Albums de Croÿ révèle , au cetre du village un haut donjon cylindrique à toiture conique

Données historiques : une mention dans un dénombrement relate l'existence de la motte en 1456: " A Bernier lestrele ... demeurant à Arras appartient ung  fief par un acqués appelé le motte ... en deux menscaudées de terre... séant au terroir et au finage d'Aigny" ( ADNORD , B 13350 , F°83)  

Sont cités :

- en 1180 , Tebaldus de Agni

- en 1207 Petro de Agni  temoigne d'une vente de Manassés Cauderon (A de Loisne , Cartulaire du Chapitre d'Arras actes 109 et 119 ) . Les "de Agny" apparaissent au plus comme des vassaux de Manassés Cauderon , seigneur de Longastre.

-en 1496-97 la terre et seigneurie d' Aigny en Artois sont détenues par Jacques Wallois qui en fait don le 20 Janvier à Jehannet de Canteleu ( Rodière , ms gén Beauffort , 107 et 145 )

-1582 ( le 26 septembre) c'est Isabeau de Buissy qui porte en mariage à Charles de Bonnières - Souastre , les terres de Naves et d'Aigny   

- XVIème siècle : Jean Caulier , natif d'Arras, conseiller de Charles Quint et premier président du Conseil d'Artois lors de sa création    

- 1751 : Comte de Guînes et de Souastre 

Période révolutionnaire ( 1789 -1799)  

Election du Conseil générale de la commune les 24  et 31 Janvier 1790

Le bureau est formé " par acclamation pour éviter les longueurs du scrutin"

Président : Legentil , lieutenant de l'ancienne municipalité

Secrétaire : Michel Huret 

Scrutateurs : Francois Hourier , Alexis Petit , Maurice Sauvage 

Le conseil élu :

Maire     Petit Alexis   jardinier   58 ans 

Officiers municipaux :

Gaillard Félix   jardinier  48 ans ; Tabari Nicolas  fermier  43 ans ; Lemaire Robert Etienne , Fermier , 34 ans ;

Petit Jean Baptiste, fermier , 27 ans ; Huret Michel , fermier , 30 ans ; 

Procureur : Sauvage Maurice , fermier , 37 ans 

Notables : Houriez Francois , jardinier , 67 ans ;  Petit Thimotée , jardinier , 62 ans ; Larchilion Louis , rentier , 62 ans ; Lemaire Louis , jardinier , 72 ans ; Pruvost Louis , jardinier , 42 ans ; Darras Ambroise , jardinier, 40 ans ; Qierri Antoine, jardinier , 63 ans ; Lemaire Jean Philippe ; jardinier , 50 ans ; Choquet Louis , fermier , 29 ans ; Caron Alexis , jardinier , 47 ans ; Beugnet Antoine , jardinier , 36 ans ; Grard Sulpice , jardinier, 36 ans 

Secrétaire greffier : Huret Arnould , jardinier et charron , 34 ans   

 

La vie religieuse

L'église est placée sous le vocable de SAINT LAURENT et mentionnée pour la première fois en 1154 et l'autel en 1217 . Le  Chapitre Cathédral d'Arras est collateur et patron de cure  

Les Albums de Croy au début du XVIIème siècle, mentionne une église à deux nefs; la première terminée par un petit choeur  à trois pans , la seconde plus haute à chevet plat éclairée par une entrée  en plein cintre dans l'axe. Tour carrée flèche pyramidale , triplet de lucarnes. 

Note du curé de la paroisse en 1861 : " le seul évènement à signaler fut l'incendie de l'église  vers 1762 . Cette église avait construite en 1739. Elle était partie en briques , partie en pierres  .. un beffroi surmonté d'une charpente carrée couverte d'ardoises et ouvert aux quatres faces ... (qui contenait ) trois cloches (bénies  selon le registre paroissail le 6 juin 1751 ) . En 1764 l'eglise fut reconstruite ... Pendant la Révolution ... L'église a été vendue avec le terrain environnant le cimetière à Xavier Dhuin , marchand à Arras ( tour exceptée) en l'AN 6 pour la somme de 2792 francs .Une nouvelle église fut contruite ( en 1823 ) pour la somme de 12 000 francs"                Source : Archives diocésaines Arras 

Jusqu'à  la recontruction les paroissiens  venaient entendre la messe au rez-de-chaussée de la tour de l'église . L'église recontruite à une nef de 20 m 60 de long pour une largeur de 9 m 61 . Elle est contruite en pierres blanches avec soubassements en briques . 12 croisées percent les murs . Le choeur ( 6m50X10m50) se termine par un petit sanctuaire circulaire éclairé par une seule croisée.                 source : 2 O 88/5 Archives dept PDC 

 

L'église en 1914

 

1

 

Après la reconstruction (collection particulière) :

 

2               3

 

LA RECONSTRUCTION ET LA MODERNISATION APRES 1918

L'adduction d'eau potable 

Situation au sortir de la Guerre

"la commune  comptant avant guerre  1075 habitants possède un nombreux cheptel ( 325 chevaux ou bovidés et 140 têtes de petit bétail ) ...il existait trois moulins  et une briqueterie...( il existait en 1914 ) ..150 puits ou forages particuliers

L'alimentation en eau du pays est actuellement assurée par quelques puits ou forages neufs ne donnant , comme autrefois qu'une eau très suspecte ".

Les  quantités d'eau nécessaires par habitant et par bétail sont de : 100 litres par habitant , 70 litres pour le gros bétail et 20 litres pour le petit bétail. 

Le projet d'adduction  d'eau est réalisé à partir de 1928 . Il sera réalisé avec l'aide du Génie Rural .

Un terrain est acheté au  lieux-dit' Au chemin du Buisson " le 12 Janvier 1929  pour installer un château-d'eau ( superficie 14 ares 81 centiares ) ;le projet prévoit un captage des eaux souterraines au moyen d'un puits et d'une galerie drainante  Le coût global du projet est de 417 625 francs dont une partie est financée par le Pari Mutuel Urbain ( courses de chevaux) 

Sources : Archives départementales   Pas de Calais , série 2 O et R 

Le village actuel 

La mairie-école (photo AHF) :

 

4

 

Le monument aux Morts (photo AHF) :

 

5

 

 

 

Publicité
Publicité
1 janvier 2011

AGNEZ-LES-DUISANS

Superficie communale : 730 hectares.

Population (2014) : 640 habitants.  

Nom des habitants(es) : les Agnénois et Agnénoises.

Site de la commune : http://agnezlesduisans.fr/

 

Blason 

blason 

 

Origines

Toponymie : 

Anez en 870.

 

Seigneurs :

La Motte : elle se situe hors aggomération à 700 mètres au nord de l'église à la limite de la commune de Duisans, non loin du lieu-dit Le Château . Elle est implantée dans la petite vallée marécageuse et légèrement encaissée du Gy qui alimente à proximité de moulin d'Agnez -les-Duisans  ;

Au XIXème siècle , Terninck évoque : " les traces et souvenirs d'un ancien castrum". Le cadastre napoléonnien ne révèle pas de site circulaire à proximité de ce moulin .

Etat (1978) : la motte a presque disparue   

 

Données historiques :

Terninck  fait mention "d'une motte , siège d'une grande seigneurie"

Au milieu du XIIème siècle , plusieurs maisons d'Agnez sont sous la dépendance du Chapitre D'Arras 

XIIème siècle : Robert ("Robertus de Anez et Godeldis" cité par Rodière ) tient à Agnez une domus et trois vavasseurs . Il tient aussi une pièces de terre d'une charuée , un vivier et un moulin . Ce moulin est situé hors du village car il n'est pas signalé comme banal. Robertl tient aussi les deux tiers de la dîme de Simencourt .  (Van Drival , Cartulaire de l'Abbaye Saint Vaast p 303, 306)

1174 : Lanoldus d'Agnez les Duisans , "miles", reconnaît une donation faite à titre d'aumône par ses frères Phillipe et Jean à l'Abbaye de Mareuit.  .

1271 : l'abbaye Saint Vaast y tient une baronnie . Jean Flaîau sire d'Agnez , en est le bénéficaire . En 1296 lui succéde le sire de Lières et en 1384 , Enguerrande de Lières ( c'est le fief de Robert  d'Anez cité précédemment).( D Hemery , les baronnies de l'abbaye de Saint Vaast )   

1475 : les fermes dites "Petit Cambrai" ; situées vers le chemin d'Avesnes appartiennent à un maison conventuelle du Cambraisis .

1531 ; la famille d'Egmont vend la seigneurie qu'elle possède à Agnez  

 

Vie religieuse 

Vocable : Saint Martin 

Première mention connue ( autel , église, paroisse) : autel en 1054 , mot "paroisse" en 1306

Doyenné (18ème , 19ème /20ème siècles) : Aubigny puis Rivière 

Secours de Duisans en 1342 : "terroir d'Aniiès en la paroche de Duysans"

Paroisse en 1803.

 

L'église 

Classée monument historique le 4 Janvier 1921.

On trouve trace de l'église dès 1475 quand la voûte gothique qui surmonte le vaisseau est détruite ainsi que les meneaux, par les troupes du roi de France, Louis XI . Lors des sièges d'Arras en 1640 et 1654, l'église subit encore des dommages. Pendant la Révolution l'église n'est pas vendue comme bien national mais sert de fabrique de salpêtre . En 1849 le clocher et la flèche sont restaurés sur les plans de l'architecte Alexandre de Grigny. Une sacristie est construite en 1883. Le choeur a été restauré en 1930 . En 1940 la flèche est endommagée par les troupes allemandes .  

Caractéristiques de l'église :

Les voûtes du toît partent directement des piliers qui les soutiennent 

Les tronçons sont construits suivant trois axes différents : l'un spécial au choeur , l'autre à la nef et le dernier au clocher 

Le clocher-porche : flèche en pierre , contreforts droits ;balustrades de pierre à créneaux et meutrières . Etage supérieur de la tour antérieur à 1632 Une cloche subsiste ( refondue en 1838 puis en 1950 )

3 nefs de même hauteur : style gothique , 6 piliers lisses sans chapiteaux . Nefs et collatéraux entièrement voûtés en 1859 Nef et bas-côté sud postérieurs à la tour (probablement dernier quart 15ème ou 16ème siecle)   . Bas côtés nord du XIXème Collatéral nord crée au dépend de la nef entre 1856 et 1859. 

Le choeur, anciennement voûté, avec chevet à 3 pans, voûté en étoile avec plusieurs clefs dont un écu couché. Tracé compliqué de liernes, tiercerons et autres nervures accessoires. Dans le choeur cul de lampe daté de 1599; c'est à cette époque que le chapitre cathédral de Cambrai, décimateur aurait fait reconstruire le choeur ruiné par la guerre.

 

La tour de l'église (photo AHF) :

 

1

 

Le chevet  de l'église (photo AHF) :

 

2

 

Le village actuel

 

3        4

30 décembre 2010

BIBLIOGRAPHIE

 

pile-livres

 

► Bibliographie générale

Histoire du Nord, Pierre Pierrard, Hachette, 1981.

 

► Découvertes archéologiques et Toponymie

Découvertes archéologiques

R Agache, L'habitat antique en Artois, Revue du Nord T LIII N°211, 1971.

R Delmaire (sous la direction de), Carte archéologique de la Gaule, Pas de Calais, Fond Maison des sciences de l'Homme, Paris 1994.

Toponymie

A Dauzat, CH Rostaing : Dictionnaire éthymologique des noms de Lieux en France, librairie Guénégaud, Paris, 1963.

D Poulet, Noms de lieux du Nord Pas de Calais, "introduction à la toponymie", éditions Bonneton, Paris, 1997.

 

► Seigneuries

Commission dept des Monuments Historiques, Dictionnaire Historique et Archéologique, arrondissement d'Arras, Arras, 1874.

P Demolon (sous la direction de), Mottes et maisons féodales en Artois médiéval, Archéologia duacensis N°4, Société archéologique de Douai, 1991.

 

► Vie religieuse

B Delmaire, Le diocèse d'Arras de 1093 au milieu du XIVème siècle, MCDHA Pas de Calais, Tome XXXI, Arras, 1994.

Pierre Héliot, Les églises du Moyen Age dans le Pas de Calais, MCDMH Pas de Calais, Tome VII.

CDMH, Epigraphie du Pas de Calais, Tomes I et VIII, Arras.

Club Histoire Ecole Normale Arras, Les villages d'Artois à l'ouest d'Arras, 1976.

P Wintrebert, Le vitrail dans le Pas de Calais de 1918 à 1939, catalogue exposition (Octobre 1989 - Janvier 1990).

Archives dept Pas de Calais, Arras 1989.

ARARCO, Nos chapelles, Presse d'Angrienne, Fourmies, 1988.

Bulletin du diocése d'Arras, La grande Pitié des églises d'Artois, 1919/1925 (Arch dept PdC, série D11).

Séries 20 et R : Reconstruction des églises après la Première Guerre mondiale.

 

► Sources locales 

Registre de délibérations des conseils municipaux XIXème siècle et XXème siècle.

Documents et informations receuillis auprès de particuliers.

 

A Noter

MCDHA = Mémoire Commission Départementale Histoire et Archéologiques.

MCDMH = Mémoire Commission Départementale Monuments Historiques.

26 novembre 2010

MONCHY AU BOIS

Population (2000) : 483 habitants.

Superficie communale : 1098 hectares.

Site de la commune : http://home.nordnet.fr/~mairie-monchyaubois

 

Blason

monchy

Armoiries de l'Abbaye de Corbie, seigneur de Monchy jusqu'au XVème siècle.
Ecartelé aux 1 et 4 de gueules au chef d'argent, aux 2 et 3 d'or plein.

 

Origines

Découvertes archéologiques :

En 1882 découverte dans un lieu indéterminé de deux tombes située à 1 km de distance l’une de l’autre ; objets trouvés : fiole en verre, statuette en terre cuite de Vénus, miroirs, vases noir, gris et rouges, deux disques en bronze, lampe en terre et monnaie de Posthume 
Deux vases à haute épaule ondulée, en pâte grise, provenant de sépultures mérovingiennes découvertes avant 1920 près de l’église en creusant les fondations de la mairie :

Toponymie :

Monciaco en 657-661 : Domaine de Montius.

 

Seigneuries :

L’abbaye de Corbie possédait «  un domaine considérable » dont la donation remonte à 662 (confirmée en 825 et 1108 par l’évêque Lambert à Monchy au bois, a longtemps eut aussi une prévôté. Cette seigneurie était la principale du village
L’Abbaye de Corbie échangea ses propriétés à Monchy au Bois avec l’Abbaye d’Arrouaise par un accord conclu le 27 Juin 1568.
Il existait un seigneur de Monchy en 1225 : le chevalier Nicolas de Beaucamp. Son successeur, Théobald, sire de Berles y établi une léproserie en 1283    dans l’actuelle rue Saint Ladre. 
Autre seigneurs présents dans le village : maison de Beaufort (XVème siècle) ; de Croy, comte de Solre.

Le château :

 Présence d’un manoir flanquée d’une tourelle portant un étendard seigneurial est attesté en 1605-1610 (Albums de Croy) ; Il ne s’agit là que d’un logis seigneurial, peut être fortifié et pas d’un château fort. A noter que sur un plan cadastral de 1823 on trouve une ancienne ferme seigneuriale situé rue du presbytère (près de l’église). Face à celle-ci existait le fief de la « mayerie » (une mesure de terre = 42ares 91 centiares) appartenant à Charles François joseph de Fromentin (seigneurie vicomtière) au XVIIIème siècle.

 

Vie religieuse

Vocable : St Pierre.

Première mention connue lieu de culte/Autel : Autel et église en 1108.

Première mention connue desservant : Prêtre 1108 Nicolas Prêtre de Monchy en 1224.

Édifice bâti en 1611, clocher de 1628, démoli en 1793. (Sauf la tour).
Travaux au chœur et à la toiture en 1828, refonte de la cloche en 1864, pavage du chœur en 1870-1871, couverture de la flèche, des nefs et du chœur en 1886.
Église détruite en 1914 - 1918.
Nouvel édifice construit (en briques) entre 1929 et 1933 : Soubassements en grès, façade du clocher en grès de Saverne
Intérieurs : chapiteaux des piliers en staff décoré. La découverte de sapes de guerre entraînera un coût supplémentaire de 110 829 francs.

Chapelle :

Mentionnée au même endroit en 1823. L’actuel édifice a été réédifié en 1932.

_glise1__1600x1200_     monchy_au_bois14__1600x1200_     _glise2__1600x1200_

 

Le village

 rue2__1600x1200_rue3__1600x1200_   rue5__1600x1200_      mairie2__1600x1200_                

 

Guerres et Mémoires

Guerre de 1870-1871 :

A la prise des 43 ulhans , un épisode de la guerre de 1870-71 en Artois Guerre de 1870-1871 :

 Le 8 janvier 1871  au lieux-dit " le cabaret Boiry", à la sortie de Monchy au Bois (direction Ransart) , 43 cavaliers prussiens sont en train de dîner lorsque qu'une vingtaine de tirailleurs volontaires du Nord , venant du côté de Ransart en suivant le ravin , arrivent à la faveur d'une bourrasque de neige en face de l'établissement. Sommés de se rendre par le capitaine Delaporte et le lieutenant Denal , responsables du détachement , l'officier prussien commandant et ses hommes essayent de prendre la fuite en enfourchant leur chevaux sellés dans la cour. Cette tentative est accueillie par des coups de fusils qui mettent à terre hommes et montures . Le chef est blessé au bras droit , trois de ses soldats sont tués sur le coup et un autre mortellement blessé. Les autres jugeant toute résistance inutile se constituent prisonnier avec armes , bagages et chevaux . On les conduit d'abord au quartier général de l'Armée du Nord mais dans la soirée ils sont ramenés à Arras et écroués à la maison d'Arrêt .

Le village a été détruit en 14-18 . Ernst Jûnger , écrivain allemand , évoque son séjour dans le village de Septembre 1915 à Aout 1916  dans   "Orage d'acier"

Source Emmanuel Riche - Chroniques villageoises - AHF - bulletin 2004/2005  mairie3__1600x1200_

26 novembre 2010

WARLUS

Superficie communale : 543 hectares.

Nombre d'habitants (2014) : 373 habitants.

Nom des habitants (es) : les Warluziens et Warluziennes

Site de la commune : http://warlus.fr/

 

Blason

blason

 

Ecartelé au 1) et au 4) de gueules à l'écusson d'argent au 2) et 3) d'azur à la fasce d'or.

 

Origines

Découvertes archéologiques :

Vers Duisans  tombes du IIème siècle.
Aux lieux dit les Vingt deux près de la RD 59  villa gallo- romaine à galerie façade (Photo aérienne).         

Toponymie :

Garluise en 1102. Flamand Water (eau) et lôh (bois) d’où « bois de l’eau ».


Seigneuries :

Au XIX ème siècle, il était attesté la présence des restes d’une motte entre Warlus et Duisans avec les traces d’un grand fossé circulaire. 

famille patronymique :

XIIème siècle : Christophe témoigne d'une sentence de Philippe d'Alsace.
Ente 1170 et 1197, il détient quatre mencaudées de terres à Warlus, de l'abbaye St Vaast.
1209 : Nicolas et Godefroy de Warlus, frères chevaliers, témoignent de la vente à l'église du quart de Basseux par Soyer, seigneur de Beaumetz, châtelain de Bapaume.
1212 : Robertus de Warlus témoigne d'une notification de Gilles de Beaumetz, châtelain de Bapaume.
1329 : achat par Guislain de Warlus à Jacques de Ransart de treize mencaudées de bois. Il est alors marié à Marie de Basquehem. Deux ans plus tard il témoigne d'une sentence abbatiale.
Ces personnages ne sont pas mentionnés comme seigneurs. Seul Christophe tient un fief de 4 mencaudées de terres à Warlus.
Les seigneurs depuis le XIVème siècle :
- Comtes de St Pol puis famille de Châtillon
- Milieu du XIVème siècle : Jean Tirel (tué à Azincourt en 1415), acquiert la seigneurie par mariage avec Marguerite de Châtillon.
- Puis, familles de Soisson, de Moreuil, de Lens
- Milieu du XVIIème siècle : Maximilien de Sainte Aldegonde, gouverneur général d'Artois. Son beau fils, Pierre Eugène de Gavre, marquis d'Ayseau, devient seigneur de Warlus.
- 1676 : la terre de Warlus est vendue à Jean Baptiste Boucquel, écuyer, conseiller au Conseil d'Artois, qui en 1688, fit construire le château.

La famille Boucquel : ascension d'une famille

Robert Boucquel , au milieu du XVIème siècle , était bourgeois à Arras et marchand comme le fut après lui son fils et son petit fils . Ses arrières petits fils François et Jean Baptiste obtinrent leur lettre de noblesse . Jean Baptiste choisit une carrière juridique . Avocat il fut anoblit en 1675 par l'achat d'un charge de secrétaire du Roi . Les revenus lui permirent d'acquérir les seigneuries de Warlus et d'Hamelincourt et de faire reconstruire le château de Warlus . les trois générations suivantes de Boucquel confortèrent leur fortune en réalisant de judicieuses alliances matrimoniales avec les familles :Qarré du Repaire , Quarré de Chelers , des Lyons , Lejosne -Contay , de Brandt , de La Bazèque 

 

Vie religieuse

Vocable : St Lambert.

Prèmière mention connue lieu de culte / Autel : Autel 1098.

Première mention connue paroisse : 1306.

Warlus est secours de Berneville vers 1170.


    _glise2   _glise3         monument3    monument2

 

Le village

Warlus2 (Copier)    warlus4 (Copier)   monument5       Warlus1 (Copier)

26 novembre 2010

SIMENCOURT

Site de la commune : http://www.simencourt.fr

 

Blason

simencou

 

Origines

Découvertes archéologiques :

Entre Simencourt et Berneville en 1756 découverte d’une certaine quantité de monnaies du Bas Empire.

Toponymie :

Maisbodivilla en 752 -757 : Simenkort en 1071 - Symonis  Curtis en 1154  Simon Curtis = ferme de Simon (germanique).

Seigneuries :

Le village, anciennement mentionné sous le nom de Mandbodvilla, a été transféré auprès de l'église St Ménard, par Simon dont le nom fut retenu pour la nouvelle communauté (voir Guimann, texte du XIIème siècle).
La villa était alors tenue de l'Abbaye St Vaast, cédée en fief au seigneur de Noyelle Vion. Saint Vaast possède dans ce village treize hôtes, trois coutumes et la moitié des revenus du bois.
Un baudouin de Simencourt témoigne comme fidèle de Saint Vaast en 1157-68 d'un acte de Thierry d'Alsace, comte de Flandres.
Au XVIème siècle, la seigneurie éminente est tenue par Pierre de Piennes, écuyer et bailli du gaule de 1513 à 1525 et par Charles de Miraumont en 1550.

Le Château :

Type : motte
Elle est à l'extérieur du village à 950 mètres au nord de l'église, en bordure d'un petit plateau à 120 mètres d'altitude.
La motte est certainement liée en partie au défrichement.
Un autre toponyme, "la vieille ville" à cet endroit pourrait témoigner d'une implantation plus ancienne.

Au XIXème siècle, A. de Cardevacque nous apprend qu’il existait autrefois une maison seigneuriale qui «constituait en un simple corps de logis, avec une tour carrée, assez élevée et surmontée d’une petite flèche » située près de l’église. IL existe encore une motte située à 950 mètres au nord de l’église. Cette motte est dissymétrique, petite et cernée de fossés profonds et secs.

 

Vie religieuse

Vocable : St Médard.

Première mention connue lieu culte / Autel : Eglise 1154.

Première paroisse : 1806.

simencourt1 (Copier)         simencourt2 (Copier)        _glise3

 

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 > >>
Association Historique de Ficheux
  • L'Association, créée en 1991, vous propose de faire un voyage dans l'histoire des 31 villages de la communauté de communes des Portes des Vallées et de vous faire découvrir son patrimoine civil et religieux.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
LE BUREAU DE L'ASSOCIATION

2Jean-Marie SouillartPrésident.

13124649_1009797282444682_1506139476963151559_nClaire Chambéry, Secrétaire.

DSC03412Marthe SouillartTrésorière.

Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 28 713
Publicité