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Association Historique de Ficheux
1 janvier 2011

BEAUMETZ-LES-LOGES

Superficie communale : 498 hectares.

Population (2014) : 965 habitants.

Nom des habitants : les beauméziens et beauméziennes. 

Site internet : http://www.beaumetzlesloges.fr/

 

Blason 

le_blason

"de gueules aux trois gerbes de blé d'or liées de sable , à la bordure aussi d'or chargée de sept tourteaux du champ."

 

Source : Jean Claude Dausse "Balade autour de mon clocher", Imprimerie du Chateau Beaumetz les Loges, 2006.

 

Origines

Archéologie :

Important gisement du Paléolithique inférieur (+ de 80 000 ans av JC ) comprenant 600 pièces dont 250 outils en silex taillé ou éclaté- Site : Briqueterie abandonnée non loin de la RN 25 et de l'antique voie romaine. Fouilles effectuées entre 1970 et 1980.

Poteries des 1er et 2ème siècles découvertes sur le même site.

Le nom de Beaumetz dérive de "beau manoir-ferme" en gallo-romain (bellum mansum, Bellus mansus puis Bello manso en bas latin).

 

Les seigneurs :

Ils apparaissent dès la moititié du XIIème siècle dans la confirmation du pape Adrien IV en 1154/1159 de l'église d'Arras dans ses autels et revenus. "Rogero de Bellomanso et heredi ejus" se sont injustement saisi "des novales, justices..." à Basseux (A de Loisne, Cartulaire du chapitre d'Arras, acte 28)

1189 :" Balduini de Belmeis" témoigne à côté de Gérard de Ransart d'un accord entre le Sire de Carency et l'Abbaye Saint Vaast à propos de Servins en Gohelle ( R Fossier , Chartes et coutumes de Picardie , acte 30) 

Balduinus de Belmes est homme-lige de Saint Vaast et Rogeri de Bellomanso propriétaire d'une domus (Van Drival )

1209: "Sigerus dominus de Bellomanso" vend à l'église  d'Arras de Basseux le quart de Basseux dont il a usurpé les droits

1226: Siger et son frère Roger témoignent pour confirmer la dîme de Bavelincourt à l'Abbaye de Mareuil (DHA)

1258 : Gilles de Boisavesnes vend à l'abbaye de Saint Vaast tous les droits de dîme qu'il possède notamment à Beaumetz (ADPDC , H2429)

13ème siècle et siècles suivants : la terre de Beaumetz passe successivement aux familles de Habarcq , de Beauffort , et de Croy 

1747 : Adrien Joseph Mullet étant mort sans enfant , la seigneurie échoit à François Albert de Briois , avocat général au Conseil d'Artois .La famille Briois est issue de paysans aisés avant le XVIème siècle (laboureurs) dans la région Hannescamps-Souastre . Ils deviennent ensuite artisans puis marchands et admis à la bourgeoisie d'Arras dès 1540. L'un de ses membres devient échevin (Phillipe François en 1666/1670). En 1694 les Briois sont annoblis par achat d'une charge  (secrétaire du Roi en la Chancellerie près le Parlement de Flandres) .  

Le dernier seigneur est Bon-Albert Briois de Beaumetz, chevalier , né le 24 Décembre 1759 , Premier président au Conseil d'Artois. il devient député à l'Assemblée Constituante en 1789. Forcé d'émigré en 1792, il meurt à Calcutta en 1800.  

 

1

 

Le Château :

Avant le XVIIIème siècle

Vestiges :

Type : Motte ?

Localisation ( cadastre 1981): section C , parcelle 391 

le "château" est implanté sur la bordure nord du centre ancien, à 200 mètres au sud de l'église et à l'extrémité de la rue du Tram Hau. Le terrain, incliné vers le nord , est ceinturé par un bois qui le sépare de la voie romaine Amiens-Arras à 500 mètres au nord .

Description : le cadastre napoléonien indique le site  par la forme ovale du parcellaire (75 mètres sur 50 mètres) . Aucune description n'est possible . Ce devait être une motte avec une tour (?).

Particularité : sur le pourtour du vieux centre, on distingue une ceinture trapézoïdale large d'une soixantaine de mètres: elle correspond au mur et aux fossés d'une enceinte villageoise .

Etat actuel : site détruit; c'est une vaste prairie

Données historiques: en 1290 le château est cité en tant que tour :"chest cou que Bauduins sires de Biaumés en Artois , esquyers tient de très haut et très noble prinche mon signeur d'Artois, chest assavoir que li fdis Bauduins entient les crestiaux de le tour de Biaumes seulement. Et se li dis Bauduins en tenoit plus si veut il kil amende..." (AD NORD, B 1594, dénombrement des fiefs tenus de la castellenie d'Arras) 

C'est le seul document en possession. Le site a peut-être été détruit ou abandonné précocement.

 

Le château des Briois de Beaumetz :

Quand Francois Albert Briois hérite de son cousin Adrien Joseph de Mullet du Petit Rieux, le château n'est qu'une simple résidence de campagne ; un manoir à un corps de logis  fort simple entre cour et jardin avec quelsques avenues . Les Briois en fait habitaient leur hôtel particulier à Arras.. Vers 1760 François Albert fait ériger un chateau neuf à 3 corps. A noter qu'en 1779, la famille Briois possède 538 mesures sur Beaumetz les Loges soit 53,21 % du territoire.

 

Le château avant 1934 :

Il dressait son élégante façade classique à deux niveaux en pierre blanche de pays, encadrée de deux ailes basses à balustres et percée d'innombrables et hautes fenêtres à volets. Trois hauts toits d'ardoises le surmontaient, égayés de fenêtres à la Mansard. 

116751473

source :JC Dausse "Balade autour de mon clocher"

 

Le Chateau après 1934 :

Cette demeure qu'habitait à cette date Etienne de Resnes et  sa soeur la baronne Marguerite de Villequier, est la proie des flammes un soir d'hiver de Janvier 1934.toutes les archives périssent  dans l'incendie . Le chateau de la photo est reconstruit en 1934-1937. 

2

 

Vie Religieuse 

Vocable : Saint Michel 

Première mention connue ( autel , église , paroisse) :1176-1181 

Eglise-mère : Simencourt ( en 1154 le Chapitre Cathédral d'Arras possède l'église de Simencourt avec Beaumetz)

Doyenné : Pas puis Rivière au XIXème siècle 

 

L'église 

Le clocher-porche planté en avant de la nef, épaulé de deux contreforts à quatre retraites talutées, possède les caractéristiques du style artésien. Tour quarrée, massive et sobre percée de quelques meutrières et de quatre baies supérieures avec abat-sons. Flèche pyramidale. La tour remonte à la seconde moitié du  XVème siècle (écu écartelé de Jean IV de Beauffort et de sa femme Marie de Lannoy, seigneurs de Beaumetz). Portail en anse de panier frappé de l'écusson.Tourelle hexagonale sur la façade Nord.  L'ensemble ressemble à une tour fortifiée féodale.

Si la tour résista aux assauts de soudards d'Henri IV, lors du siège d'Arras en 1597,  le choeur et la nef, incendiés furent plus longs à réparer (XVIIème siècle ). La nef et le choeur fiurent rebâtis en 1759.

L'intérieur : la voûte d'origine, en carène de bateau renservée, a été remplacée en 1929 par une voûte en staff . Nef simple et claire constratant avec l'élégance du choeur beaucoup plus sombre. Le choeur est un ensemble homogène du XVIIIème siècle. L'écu des Briois de Beaumetz, orne la clef de l'arc triomphal qui sépare la nef du choeur et atteste de l'aide de cette famille à la reconstruction et à la décoration de l'édifice.   

 

L'église de Beaumetz aujourd'hui (collection privée) :

116727111

 

L'église en 1900 ( collection privée)

116673793

 

Le cimetière en 1900 (collection privée)

116673758

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1 janvier 2011

WANQUETIN

Superficie communale : 1018 hectares.

Population (2014) : 722 habitants.

Nom des habitants (es) : les Wanquetinois et Wanquetinoises.

Site de la commune : http://wanquetin.fr/

 

Blason 

blason

 "D'or à la croix fleurdelysée de gueules à la cotice d'azur brochant sur le tout"

 

Source locale : Bayart E - Wanquetin à travers les siècles ( dactylographié ,238 p , 1981 ) 

 

Origines 

Découvertes archéologiques :

A la Maladrerie , fondations gallo- romaines - Au Chemin vert : fondation en silex et tessons 

Au lieu-dit : Jérusalem , à 200 m du village sur la route d'Arras, cimetière mérovingien exploré partiellement par Ledru et Terninck puis fouillé par Cotel en 1893. Découverte de 350 tombes souvent couvertes de gros grès creusés à 1 m ou 1m50 de profondeur sur une pente exposée au midi. Mobilier: une lance à ailerons , une quinzaine de vases annelés et décorés en zigzag .. dix haches , une cinquantaine de fer de lances ,une paire de boucles d'oreilles en or, six colliers en pâte de verre, une centaine de vases en terre, un anneau avec inscription  MENI /NI TVI etc...

Toponymie :

Wanquetino en 1070 de Wanga= mot saxon 

 

Seigneurs :

Le premier seigneur est connu vers la fin du XIème siècle . Au XVIème siècle la maison de Habarcq possède le château et ses dépendances .  En 1682 , les biens de Wanquetin son vendus au profit d'Anthoine Blin .

Au XVIIème siècle il existait  quatre seigneuries: le Chapitre d'Arras , seigneur du clocher ; le fief d'Arconval à la famille Mullet ; le seigneur d'Achiet le Petit , Jacques Mullet successeurs des famille de Wanquetin ; le sieur Le Maire , officier dans l'armée espagnole de Philippe IV .

Le chateau : 

"Lors de l'invasion par les troupes de Henri IV , l'église fut incendiée . Les habitants la rebâtirent ainsi qu'un fort afin de s'y réfugieren cas d'alerte . De ce fort partait un souterrain qui fut mis à jour en 1926" (ibid Bayart E ) .

Il y a une rue du Château avec un ensemble chateau- ferme-chapelle datant de 1831 avec colombier très haut  

 

Vie religieuse 

Première mention connue du culte : autel en 1012-1051 et mention du mot paroissse en 1306  

L'église :

Vocable : Saint Martin

Elle fut incendiée pendant la Guerre de Trente Ans en 1635. Si la tour porte l'inscription 1733 mais la partie la plus importante de celle-ci date  de 1821. Clocher conservé et daté par quatre pierres de 1759.  Cloche de 1663 avec mention DENISE-ANNE. Deux cloches ont été supprimées en 1793. La première se nommait JEANNE-ANTOINETTE dont le parrain était messire Antoine de Créquy , chevalier de Raimbeauval et la marraine Jeanne de Berch et la deuxième NOELLE MARIE avec pour parrain Noël Fouqier, seigneur de Hauteville et pour marraine Marguerite Sergent. L'église est vendue comme Bien National à la Révolution au sieur Wallé d'Arras qui la fait démolir .En 1819 le conseil municipal décide de  faire reconstruire l'église. En 1821, Louis Joseph Moncomble , maçon à Wanquetin, est délégué pour mener les travaux. "L'église aura vingt quatre mètres de longueur sur 6 mètres de largeur" (devis descriptif des travaux) . Une sacristie est construite en 1864 et le choeur est pavé de marbre en 1870 .  

 

Les Protestants :

Ils seraient arrivés à Wanquetin en 1535 -1540 . C'étaient des ouvriers du bâtiment qui fuyaient les persécutions à Arras  . Au début du XIXème siecle les Protestants n'ont pas de lieu de culte . Le dimanche ils se réunissent chez l'un des Anciens . Il adresse une pétition au prefet le 11 Décembre 1821 pour obtenir l'utorisation de construire une maison de "prière". Une souscription ouverte dans le village produit la somme de 2216 francs . Les Protestants se chargent de la construction. Les uns font les charrois de matériaux tandis que les autres établissent les fondations du bâtiment et élèvent les murs. Le terrain a été donné par une paroissienne , Mme Vve Place . L'édifice est terminé en 1828 . Il sera endommagé en 14-18 . 

1 janvier 2011

MOYENNEVILLE

Superficie de la commune : 650 hectares.

Population (2014) : 272 habitants.

Nom des habitants (es) : les Moyennevillois et Moyennevilloises.

 

Blason

600px-Blason_Moyenneville_62

Partie 1) d'argent à la vierge de carnation tenant l'enfant Jésus du même, tous deux auréolés et vêtus d'azur , l'enfant tenant un sceptre fleurdelysé du même au

Partie 2) fascé de vair et  de gueules de six pièces.   

 

Origines 

Toponymie :

Medonivilla en 680

 

Seigneurs :

Données Historiques :

674 : le Chapitre d'Arras posséde plusieurs manoirs et terres labourables (Dipôme de Saint Vindicien)

XIème siècle : la seigneurie principale et la dîme appartiennent à l'Abbaye du Mont  Saint Eloy (confirmation par l'évêque Lambert le 21 Octobre)

1106: Joducus de Mediana-villa cité comme témoin des seigneurs de Vitry , d'Hamelincourt ...

XVIème siècle : famile de La Salle qui exerça des charges municipales à Arras. En 1534 Eustache de La Salle, seigneur de La Tour , Moyenneville , Mercatel est reçu bourgeois d'Arras le 30 Octobre. Il se maria trois fois.   L'un de ses fils Pierre épouse Marie Briois , dame de Beauraing n fille d'Antoine ,seigneur de Beauraing et Terramesnil . 

1569 : l'Abbaye d'Avesne les Bapaume  possède une seigneurie ( AD Pas de Calais ,Centièmes)

XVIIème siècle : famille de Jonglet . François Bernard de Bryas Royon épouse Jeanne Jonglet , fille du seigneur de Moyenneville . 

En 1780 : un sieur Doncle est mentionné comme seigneur 

 

Vie religieuse 

L'église en 1914

 

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Le Village avant 1914 

Mairie -école (collection particulière) :

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La place (collection particulière) :

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Le village après la Grande Guerre

La vie dans les baraquements provisoires (collection particulière) :

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1 janvier 2011

AGNY

Superficie communale : 605 hectares.

Population (2014) : 1942 habitants.

nom des habitants(es) : les Agnignois et Agninoises.

Site de la commune : http://www.agny.fr/

 

Blason 

600px-Blason_de_la_ville_d'Agny_(62)_Pas_-de-Calais-france

"Contre- vairé d'or et d'azur". La Commune en adoptant ce blason a ajouté une couronne murale à trois tours pour rappeler la monarchie et la croix de guerre 1914-1918 qui a été attribuée à la commune en 1920. Elles sont flanquées d'oeillette et de colza symbolisant l'activité économique d'hier.  

 

Origines 

Découvertes archéologiques :

Au XIXème siècle découverte de tombes avec vases que Terninck date du IIIème siècle.

Entre les Vingt -deux et le Riez , photographie aérienne montre des traces d'enclos enchevêtrés, dont la datation ne peut être précisée.

Toponymie :

Aigni en 1171.

 

Les seigneurs :

La Motte : localisation inconnue. Le village est implanté sur le versant droit du Crinchon à l'écart des eaux. Aucune description précise connue . La gouche des Albums de Croÿ révèle , au cetre du village un haut donjon cylindrique à toiture conique

Données historiques : une mention dans un dénombrement relate l'existence de la motte en 1456: " A Bernier lestrele ... demeurant à Arras appartient ung  fief par un acqués appelé le motte ... en deux menscaudées de terre... séant au terroir et au finage d'Aigny" ( ADNORD , B 13350 , F°83)  

Sont cités :

- en 1180 , Tebaldus de Agni

- en 1207 Petro de Agni  temoigne d'une vente de Manassés Cauderon (A de Loisne , Cartulaire du Chapitre d'Arras actes 109 et 119 ) . Les "de Agny" apparaissent au plus comme des vassaux de Manassés Cauderon , seigneur de Longastre.

-en 1496-97 la terre et seigneurie d' Aigny en Artois sont détenues par Jacques Wallois qui en fait don le 20 Janvier à Jehannet de Canteleu ( Rodière , ms gén Beauffort , 107 et 145 )

-1582 ( le 26 septembre) c'est Isabeau de Buissy qui porte en mariage à Charles de Bonnières - Souastre , les terres de Naves et d'Aigny   

- XVIème siècle : Jean Caulier , natif d'Arras, conseiller de Charles Quint et premier président du Conseil d'Artois lors de sa création    

- 1751 : Comte de Guînes et de Souastre 

Période révolutionnaire ( 1789 -1799)  

Election du Conseil générale de la commune les 24  et 31 Janvier 1790

Le bureau est formé " par acclamation pour éviter les longueurs du scrutin"

Président : Legentil , lieutenant de l'ancienne municipalité

Secrétaire : Michel Huret 

Scrutateurs : Francois Hourier , Alexis Petit , Maurice Sauvage 

Le conseil élu :

Maire     Petit Alexis   jardinier   58 ans 

Officiers municipaux :

Gaillard Félix   jardinier  48 ans ; Tabari Nicolas  fermier  43 ans ; Lemaire Robert Etienne , Fermier , 34 ans ;

Petit Jean Baptiste, fermier , 27 ans ; Huret Michel , fermier , 30 ans ; 

Procureur : Sauvage Maurice , fermier , 37 ans 

Notables : Houriez Francois , jardinier , 67 ans ;  Petit Thimotée , jardinier , 62 ans ; Larchilion Louis , rentier , 62 ans ; Lemaire Louis , jardinier , 72 ans ; Pruvost Louis , jardinier , 42 ans ; Darras Ambroise , jardinier, 40 ans ; Qierri Antoine, jardinier , 63 ans ; Lemaire Jean Philippe ; jardinier , 50 ans ; Choquet Louis , fermier , 29 ans ; Caron Alexis , jardinier , 47 ans ; Beugnet Antoine , jardinier , 36 ans ; Grard Sulpice , jardinier, 36 ans 

Secrétaire greffier : Huret Arnould , jardinier et charron , 34 ans   

 

La vie religieuse

L'église est placée sous le vocable de SAINT LAURENT et mentionnée pour la première fois en 1154 et l'autel en 1217 . Le  Chapitre Cathédral d'Arras est collateur et patron de cure  

Les Albums de Croy au début du XVIIème siècle, mentionne une église à deux nefs; la première terminée par un petit choeur  à trois pans , la seconde plus haute à chevet plat éclairée par une entrée  en plein cintre dans l'axe. Tour carrée flèche pyramidale , triplet de lucarnes. 

Note du curé de la paroisse en 1861 : " le seul évènement à signaler fut l'incendie de l'église  vers 1762 . Cette église avait construite en 1739. Elle était partie en briques , partie en pierres  .. un beffroi surmonté d'une charpente carrée couverte d'ardoises et ouvert aux quatres faces ... (qui contenait ) trois cloches (bénies  selon le registre paroissail le 6 juin 1751 ) . En 1764 l'eglise fut reconstruite ... Pendant la Révolution ... L'église a été vendue avec le terrain environnant le cimetière à Xavier Dhuin , marchand à Arras ( tour exceptée) en l'AN 6 pour la somme de 2792 francs .Une nouvelle église fut contruite ( en 1823 ) pour la somme de 12 000 francs"                Source : Archives diocésaines Arras 

Jusqu'à  la recontruction les paroissiens  venaient entendre la messe au rez-de-chaussée de la tour de l'église . L'église recontruite à une nef de 20 m 60 de long pour une largeur de 9 m 61 . Elle est contruite en pierres blanches avec soubassements en briques . 12 croisées percent les murs . Le choeur ( 6m50X10m50) se termine par un petit sanctuaire circulaire éclairé par une seule croisée.                 source : 2 O 88/5 Archives dept PDC 

 

L'église en 1914

 

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Après la reconstruction (collection particulière) :

 

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LA RECONSTRUCTION ET LA MODERNISATION APRES 1918

L'adduction d'eau potable 

Situation au sortir de la Guerre

"la commune  comptant avant guerre  1075 habitants possède un nombreux cheptel ( 325 chevaux ou bovidés et 140 têtes de petit bétail ) ...il existait trois moulins  et une briqueterie...( il existait en 1914 ) ..150 puits ou forages particuliers

L'alimentation en eau du pays est actuellement assurée par quelques puits ou forages neufs ne donnant , comme autrefois qu'une eau très suspecte ".

Les  quantités d'eau nécessaires par habitant et par bétail sont de : 100 litres par habitant , 70 litres pour le gros bétail et 20 litres pour le petit bétail. 

Le projet d'adduction  d'eau est réalisé à partir de 1928 . Il sera réalisé avec l'aide du Génie Rural .

Un terrain est acheté au  lieux-dit' Au chemin du Buisson " le 12 Janvier 1929  pour installer un château-d'eau ( superficie 14 ares 81 centiares ) ;le projet prévoit un captage des eaux souterraines au moyen d'un puits et d'une galerie drainante  Le coût global du projet est de 417 625 francs dont une partie est financée par le Pari Mutuel Urbain ( courses de chevaux) 

Sources : Archives départementales   Pas de Calais , série 2 O et R 

Le village actuel 

La mairie-école (photo AHF) :

 

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Le monument aux Morts (photo AHF) :

 

5

 

 

 

1 janvier 2011

AGNEZ-LES-DUISANS

Superficie communale : 730 hectares.

Population (2014) : 640 habitants.  

Nom des habitants(es) : les Agnénois et Agnénoises.

Site de la commune : http://agnezlesduisans.fr/

 

Blason 

blason 

 

Origines

Toponymie : 

Anez en 870.

 

Seigneurs :

La Motte : elle se situe hors aggomération à 700 mètres au nord de l'église à la limite de la commune de Duisans, non loin du lieu-dit Le Château . Elle est implantée dans la petite vallée marécageuse et légèrement encaissée du Gy qui alimente à proximité de moulin d'Agnez -les-Duisans  ;

Au XIXème siècle , Terninck évoque : " les traces et souvenirs d'un ancien castrum". Le cadastre napoléonnien ne révèle pas de site circulaire à proximité de ce moulin .

Etat (1978) : la motte a presque disparue   

 

Données historiques :

Terninck  fait mention "d'une motte , siège d'une grande seigneurie"

Au milieu du XIIème siècle , plusieurs maisons d'Agnez sont sous la dépendance du Chapitre D'Arras 

XIIème siècle : Robert ("Robertus de Anez et Godeldis" cité par Rodière ) tient à Agnez une domus et trois vavasseurs . Il tient aussi une pièces de terre d'une charuée , un vivier et un moulin . Ce moulin est situé hors du village car il n'est pas signalé comme banal. Robertl tient aussi les deux tiers de la dîme de Simencourt .  (Van Drival , Cartulaire de l'Abbaye Saint Vaast p 303, 306)

1174 : Lanoldus d'Agnez les Duisans , "miles", reconnaît une donation faite à titre d'aumône par ses frères Phillipe et Jean à l'Abbaye de Mareuit.  .

1271 : l'abbaye Saint Vaast y tient une baronnie . Jean Flaîau sire d'Agnez , en est le bénéficaire . En 1296 lui succéde le sire de Lières et en 1384 , Enguerrande de Lières ( c'est le fief de Robert  d'Anez cité précédemment).( D Hemery , les baronnies de l'abbaye de Saint Vaast )   

1475 : les fermes dites "Petit Cambrai" ; situées vers le chemin d'Avesnes appartiennent à un maison conventuelle du Cambraisis .

1531 ; la famille d'Egmont vend la seigneurie qu'elle possède à Agnez  

 

Vie religieuse 

Vocable : Saint Martin 

Première mention connue ( autel , église, paroisse) : autel en 1054 , mot "paroisse" en 1306

Doyenné (18ème , 19ème /20ème siècles) : Aubigny puis Rivière 

Secours de Duisans en 1342 : "terroir d'Aniiès en la paroche de Duysans"

Paroisse en 1803.

 

L'église 

Classée monument historique le 4 Janvier 1921.

On trouve trace de l'église dès 1475 quand la voûte gothique qui surmonte le vaisseau est détruite ainsi que les meneaux, par les troupes du roi de France, Louis XI . Lors des sièges d'Arras en 1640 et 1654, l'église subit encore des dommages. Pendant la Révolution l'église n'est pas vendue comme bien national mais sert de fabrique de salpêtre . En 1849 le clocher et la flèche sont restaurés sur les plans de l'architecte Alexandre de Grigny. Une sacristie est construite en 1883. Le choeur a été restauré en 1930 . En 1940 la flèche est endommagée par les troupes allemandes .  

Caractéristiques de l'église :

Les voûtes du toît partent directement des piliers qui les soutiennent 

Les tronçons sont construits suivant trois axes différents : l'un spécial au choeur , l'autre à la nef et le dernier au clocher 

Le clocher-porche : flèche en pierre , contreforts droits ;balustrades de pierre à créneaux et meutrières . Etage supérieur de la tour antérieur à 1632 Une cloche subsiste ( refondue en 1838 puis en 1950 )

3 nefs de même hauteur : style gothique , 6 piliers lisses sans chapiteaux . Nefs et collatéraux entièrement voûtés en 1859 Nef et bas-côté sud postérieurs à la tour (probablement dernier quart 15ème ou 16ème siecle)   . Bas côtés nord du XIXème Collatéral nord crée au dépend de la nef entre 1856 et 1859. 

Le choeur, anciennement voûté, avec chevet à 3 pans, voûté en étoile avec plusieurs clefs dont un écu couché. Tracé compliqué de liernes, tiercerons et autres nervures accessoires. Dans le choeur cul de lampe daté de 1599; c'est à cette époque que le chapitre cathédral de Cambrai, décimateur aurait fait reconstruire le choeur ruiné par la guerre.

 

La tour de l'église (photo AHF) :

 

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Le chevet  de l'église (photo AHF) :

 

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Le village actuel

 

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LE BUREAU DE L'ASSOCIATION

2Jean-Marie SouillartPrésident.

13124649_1009797282444682_1506139476963151559_nClaire Chambéry, Secrétaire.

DSC03412Marthe SouillartTrésorière.

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